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Google frappe à la porte du voyage en ligne

Google a récemment annoncé avoir acheté une société d’information de vols nommée ITA Software pour 700 millions de dollars. La société fournit à présent des données pour plusieurs opérateurs du marché, tels qu’Orbitz, Kayak et Bing ; Google a annoncé vouloir respecter les engagements pris par ITA avec ses clients.
Malgré ces paroles rassurantes selon le Wall Street Journal le risque d’une concurrence avec des sites comme Expedia, Priceline ou Bing Travel est bien là.
Les premiers à être en danger sont – selon l’article – les moteurs de voyage ‘meta-search’ : ceux qui laissent les utilisateurs comparer les sites de voyages, compagnies aériennes et hôtels, mais qui ne permettent pas de réserver.
Le meta-search serait plus facile à réaliser pour Google que les réservations, et Google a déclaré sur son site qu’ils n’ont aucune intention de vendre des billets d’avion.
En plus selon Youssef Squali du cabinet Jefferies & Company Google n’a pas des bonnes expériences en tant que vendeur et les agences de voyage en ligne comme Expedia, Orbitz et Travelocity sont des clients avec gros comptes, générant 8 à 10% des revenues en publicité de Google (estime de Goldman Sachs).
Aussi, il faut rappeler qu’ITA ne s’occupe que de tickets d’avion, et n’a rien à faire avec réservations d’hôtels ou locations de voitures : les billets d’avion ne représentent qu’une petite portion des affaires de Priceline ou Expedia (plus concerné Orbitz, qui dépends à 40% de ce marché).
Le trend des moteurs meta-search peut cependant être dangereux pour les agences de voyage, car ces moteurs mettent en relation directe les consommateurs avec les sites des compagnies aériennes et des hôtels.

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